Proposition de suite par Nadia ELMANFERRAH


Akli est toujours fière de montrer à ses enfants son savoir ,ses expériences, peut-être sans intérêt pour certaines personnes du village qui l'on toujours jalousés du coin de l'oeil ,par ses études faîtes en France, mais au fond de lui reste toujours du remord, il se dit "qu'il à échoué dans son" but" c'est ce qui le rend triste et mélancolique ,il aurait tellement voulu montrer à sa femme,ses enfants, sa famille sa réussite sociale et pouvoir vivre bien , être considéré, et pouvoir vivre de sa passion "la recherche" c'est ce qu'il à toujours voulu akli, travailler pour son pays et se dire qu'ici je suis un homme libre et dans mon pays ,dans mon village que j'aime , mais il essaye de ne pas y penser , de voir seulement ses enfants fascinées de ses expériences l'éblouit de tous son être, il s'en foutait des "ragots" mais ,

Akli est trop entier et "fière" comme ses montagnes de Kabylie qu'il ne se lasse pas de contempler, ses champs de genêts à perte de vue malgré le brouillard qui commence à ce lever au loin dans la plaine , ce soir la pluie arrivera ,c'est bon pour les récoltes .

Akli est un homme libre ,,jamais il ne se rabaisserait pour demander un coup de piston pour un poste de chercheur,c'est ce qui le rend souvent triste et mélancolique lorsqu'il repense à toutes ses années de travail et de sacrifices il aimerait bien l'enseignement mais tous les postes sont pris,mais il se dit qu'il arrivera quoi qu'il arrive à toujours nourrir sa famille avec le peu qu'il possède , ce que son père lui à laissé ,un peu de terre pour faire poussé des légumes ,quelques figuiers en pente dans la plaine et un olivier qu'il vénère comme un membre de sa famille qui à plus de 100 ans que son arrière grand-père avait planté ,il est situé un peu à l'écart de la maison,mais de temps en temps il jette un oeil dessus car les jeunes du village l'on pris comme abris contre le soleil quand ce ne sont pas les vielles qui y dépose au pied de l'arbre des bougies, les kabyles ont toujours vénérés les arbres et les rochers, pour eux ce sont comme des membres de leurs familles .

Akli n'est pas méchant avec les gens du village, et ils le savent bien ,il aime rendre service et donne souvent la "charité" aux pauvres,c'est un homme " sage et réfléchit" qui voudrait seulement vivre de son savoir.

Mais il fait un rêve en secret le soir lorsque la nuit tombe ,endormit contre sa femme Ferroudja,cette femme qu'il à choisit et qu'il aime malgré la réticence de sa mère, qu'il respecte mais qu'elle n'avait pas choisit pour lui ,elle lui aurait préféré sa petite cousine zaïa au lieu de ferroudja qui venait d'un village voisin et qu'il rencontrait en chemin lorsque elle allait au puit cherché de l'eau avec ses amies, un jeu s'était mis en place entre deux ,un jeux que seul Akli et Ferroudja connaissait,akli se plaçait toujours sur le chemin du puit avec une tasse à la main, que de souvenirs depuis.......

Akli à toujours dit à sa mère "ayéé je t'aime plus que tous ,je te respecte mais je ne peux accepté de me marié avec la famille c'est contre mes principes de "penser ",de liberté "., elle lui à donné 2 beaux enfants.

Ferroudja semblait heureuse dans cette maison qu'elle occupait avec ardeur malgré un lourd passé qu'elle ne pouvait oubliée.

Ferroudja était née orpheline de mère qu'elle n'avait pas connu qui était morte du typhus lors d'une épidémie à sa naissance et d'un père partis travaillé en France et qu'on avait retrouvé dans des conditions horribles dans une chambre d'hôtel.,c'était son oncle qui lui avait raconté mais ferroudja maintenant qu'elle était devenue mère pensait souvent à son père surtout lorsqu'elle regardait son fils idir grandir et devenir presque un homme, elle aurait tellement voulu le connaître .

Akli essayé par tous les moyens de la rendre heureuse et il espérait que ces enfants puissent faire leurs études en France ,au moins un des deux ,il comptait sur son frère pour qu'il accepte de prendre sa fille .

Au loin la chouette hurlait dans la nuit il pensait à sa grand-mère quand enfant elle lui imitait le cri "voulolo""voulolo" qu'elle disait, il s'endormit d'un sommeil lourd.

En kabylie l'air est si pur et les nuits si fraîche que la fatigue s'installe très vite......

Thasa s' était levé assez tôt ,elle ne se lassa pas de contempler le soleil au dessus des montagnes et les moineaux qui jouaient dans le ciel azur, la plaine au loin s'étirait , les cries des jeunes filles allant au puit l'amusa toujours et les jerricans faisaient office de tambour, elle leurs faisait un signe de la main au loin , par mis elle son amie d'enfance Tassadite mais tous le monde l'appelait "tess" (cela veut dire la joyeuse" )elle l'aimait beaucoup, elle tapait sur la jerrican pour faire de la musique, au loin l'écho renvoyait les bruits.

Sa mère était debout depuis l'aube ,elle se levait toujours tôt lorsque Akli allait en ville pour vendre les légumes, elle lui demanda de mettre les bols pour son père et son frère qui ne tardait pas à les rejoindre.

comme tous les matins Ferroudja essayait toujours de faire soit une galette de pain ou des crêpes kabyles "tirlifène"pour habituée sa fille à ne jamais oubliée la cuisine de son village que sa mère n'avait pu lui apprendre mais qu'elle se souvenait de sa grand-mère qui le cuisait sur le "canoun", elle avait 6 ans mais jamais Ferroudja n'oublia, elle voulait tellement que sa fille apprennent et sache faire la cuisine avant qu'elle aille en France si cela devait se faire .

Mais thasa avait d'autre rêve ,elle aimait aider sa mère mais sa tête avait soif de savoir ,de liberté ,de connaissance de la vie, ailleurs que dans ce village qu'elle chérissait dans son coeur ,elle avait soif d' extérieur que de cuisine, elle ressemblait tellement à son père et Ferroudja l'avait remarqué.

Thasa s'exécutait sans rien dire par respect pour sa mère et son père qu'elle aimaient beaucoup mais qui voulait vivre et mettre en pratique ses rêves si la vie lui donnait cette chance,elle serait médecin ou institutrice,c'est ce qu'elle souhaitait au fond d'elle.

Akli demanda à Idir de venir avec lui en ville pour l'aider, et d'atteler l'âne pour mettre les sacs de légumes et de figues sèches pour les distribués et vendre le reste ,car malgré tous ses diplômes il n'avait pu économisé et acheté une voiture ,il aurait tellement aimé pour sa femme et sa fille THASA ,mais l'argent lui servait surtout pour acheté les semences et les produits comme le gaz, la semoule et l'huile, le reste il le mettait de côté pour le mariage de Thasa ou si quelqu'un de sa famille avait besoin de son aide, et les dépenses était grandes puisse son frère venait de France ,il voulait bien le recevoir comme Akli savait le faire.

L'âne il s'en servait surtout pour les marchandises trop lourde,sinon des fourgons avait été mis en place par les hommes qui étaient partis en France pour réussir.

Certains sont revenus remplis de désillusions du mirage économique de Paris.
Ils sont revenus avec des fourgons pour ne pas perdre leurs temps,et servir à l'économie de leurs villages,mais le fourgon reste cher et Akli préfère prendre son âne et garder les 50 dinars que va lui demander le chauffeur.

ils partirent en saluant ,ils ne rentreraient que ce soir .
Ferroudja lui dit de ne pas oublié d' acheté les produits qui manquait comme les bougies, les allumettes,le café et surtout le sucre.

Ils y avaient tellement à faire dans cette maison,Ferroudja demanda à Thasa de ranger toutes les peaux de mouton et de balayer l'escalier et la cour pendant que moi je ferais le salon et m'occuperait de la cuisine ,il fallait que tous soit finis vers midis pour pouvoir ensuite se concentrer sur d'autres taches, car ferroudja savait que si son beau-frère venait de France il fallait préparer le couscous et la viande à cuire ,aller chercher plusieurs fois de l'eau au puits pour remplir les réserves dans les jarres et mouillé la semoule pour les beignets et le pain.

Ferroudja avait l'habitude de chanter une chanson lorsqu'elle était seule dans la cuisine, cela lui rappelait tellement sa grand-mère. Thasa là connaissait tellement par coeur qu'elle ne pouvait oubliée cette mélodie qui lui tranperçait le coeur à chaque fois que sa mère l'à chantait.

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